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2021-02-02

CONSIDÉRANT les mandats historiques de l’AFELC contre le racisme, le sexisme, le classisme, la transphobie, etc;

CONSIDÉRANT les propositions dénonçant et rejetant le sexisme, le racisme, l’homophobie, la transphobie et toute autre forme de discrimination pouvant porter atteinte aux membres de l’AFELC au sein de l’UQAM et dans la société en générale;

CONSIDÉRANT les mobilisations actuelles entourant le racisme systémique;

CONSIDÉRANT par ailleurs le refus du premier ministre du Québec et d’une bonne partie de l’élite politique de la province d’admettre l'existence du racisme systémique malgré lesdites mobilisations;

CONSIDÉRANT les mobilisations qui ont lieu actuellement dans d’autres universités montréalaises, mais plus largement canadiennes, contre la reproduction de ce système de domination violent;

CONSIDÉRANT que l’utilisation de termes violents découlant de l’histoire coloniale du continent s’inscrit dans un continuum de violences symboliques et matérielles et que la simple utilisation de ces mots peut porter atteinte à l'intégrité des personnes concernées

CONSIDÉRANT les nombreux cas recensés récemment de propos racistes et vexatoires tenus par le personnel enseignant lors de cours et considérant leur refus d'écouter le malaise des étudiant.es;

CONSIDÉRANT que ce type de pratique crée un environnement hostile aux études pour des étudiant.es issu.es de groupes marginalisés;

CONSIDÉRANT le rapport de pouvoir inégal maintenu entre le personnel enseignant et les étudiant-e-s, dont bénéficient le personnel enseignant et les directions de programmes, et duquel découlent choix académiques et contenu de cours sans considération des critiques émises par plusieurs groupes marginalisés;

CONSIDÉRANT la politique 42 telle que révisée qui stipule que « l’Université reconnaît sa responsabilité d’assurer un milieu d’études exempt de toute forme de harcèlement et veille à ce qu’aucune forme de harcèlement ne soit tolérée, quelle qu’en soit la source » et qu’il y est indiqué que « L’Université reconnaît que le harcèlement est majoritairement dirigé à l’endroit de certains groupes. Il s’agit notamment des femmes, plus particulièrement lorsque leur vécu se situe à l’entrecroisement de plusieurs formes de discrimination, des personnes issues des minorités sexuelles ou de genre, des communautés racisées ou ethnicisées, des communautés autochtones, des étudiantes, étudiants internationaux, ainsi que des personnes en situation de handicap. L'Université s’engage donc à tenir compte de leurs besoins spécifiques.» ;

QUE l’AFELC dénonce l’instrumentalisation de la liberté d’expression et de la liberté académique pour défendre des propos oppressifs, diffamatoires et violents à l’égard de communautés subissant déjà les violences du racisme systémique;

QUE l’AFELC coorganise une campagne de mobilisation au courant de l’année 2021 portant sur le racisme systémique et ses différentes dimensions avec d’autres associations étudiantes, groupes étudiants ou organismes;

QUE l’AFELC répertorie les cas de personnel enseignant ayant des propos et comportements discriminatoires, dans l’optique d’entreprendre des démarches par la suite afin de soutenir les étudiant.es victimes de propos oppressifs;

QUE l’AFELC encourage ses membres à rapporter les cas de propos discriminatoires, harcelants ou vexatoires à la personne responsable à l’éducation inclusive et/ou à la personne responsable aux affaires académiques de L’AFELC, qui les aideront;

QUE l’AFELC continue de dénoncer les discours oppressifs sous toutes leurs formes;

QUE l’AFELC exige de l’UQAM prenne ses responsabilités en ce qui concerne le maintien de conditions propices à l’enseignement en appliquant la Politique 42 aux propos et comportements discriminatoires de certains membres du personnel enseignant dans le cadre de leurs fonctions;

QUE l’AFELC encourage les autres associations étudiantes à se doter d’un mandat semblable.

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